Par Mountain Bikers Foundation
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jeudi 4 février 2016
dimanche 31 janvier 2016
No comment
Amen! "@MerrellSpain: «Modern prision» by #Bansky. Simplemente brillante. SALID A DISFRUTAR DE LA NATURALEZA. pic.twitter.com/avYhV0ROmY"
— TwoNav España (@TwoNav_ES) 30 Janvier 2016
mardi 19 janvier 2016
lundi 15 juin 2015
Et après la Transibérica ?
Pourquoi ne pas se lancer dans une version muletière de ces diagonales ibériques :
la Divisoria, Randonnée permanente du Club des Cent Cols, 100 cols sur la Ligne de Partage des Eaux Atlantique / Méditerranée en Espagne
ou de
la Ultreïa, Randonnée permanente du Club des Cent Cols, 100 cols de Barcelona à Santiago de Compostela
ou de
la Diagonala (Barcelona - Huelva)
ou de
la Mediterránea (Tarragona - Almería)
ou de
la Levantina (Valencia - Santiago de Compostela)
la Divisoria, Randonnée permanente du Club des Cent Cols, 100 cols sur la Ligne de Partage des Eaux Atlantique / Méditerranée en Espagne
ou de
la Ultreïa, Randonnée permanente du Club des Cent Cols, 100 cols de Barcelona à Santiago de Compostela
ou de
la Diagonala (Barcelona - Huelva)
ou de
la Mediterránea (Tarragona - Almería)
ou de
la Levantina (Valencia - Santiago de Compostela)
samedi 23 mai 2015
Préparation de la Transibérica pt 3 & 4
Petite session (2 heures) à la Librería Desnivel à Madrid à la recherche de cartes, guides, etc. pour préparer la suite de la Transibérica.
lundi 27 avril 2015
J07 J08 J09 2014 : le compte-rendu sera pour plus tard !
Trop en retard pour terminer le compte-rendu de 2014 avant notre départ pour la deuxième phase en 2015 !
jeudi 19 mars 2015
jeudi 12 mars 2015
vendredi 27 février 2015
mercredi 18 février 2015
Le hasard fait bien les choses
Texte publié sur la liste de diffusion du Club des Cent Cols le 12/05/2004
Le hasard fait bien les choses... dit prosaïquement le proverbe.
«Ce que nous appelons hasard, c’est peut-être la logique de Dieu» énonce plus mystiquement Georges Bernanos. Et Théophile Gauthier dans le même style : «Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer».
Il y a quelques semaines, à la suite des attentats de Madrid (mars 2004), Daniel Mermet a diffusé dans son émission «modeste et géniale» «Là-bas si j’y suis» un reportage sur la tombe d’Antonio Machado (réécoutable ici). J’y ai découvert non seulement que le poète espagnol était mort en exil à la fin de la Guerre d’Espagne, enterré à Collioure, mais encore que sa tombe était munie d’une boîte aux lettres, afin de recueillir les nombreux courriers qui étaient déposés sur la sépulture (voir ici ou là).
De manière très émouvante, le reportage faisait entendre des espagnols, vieux ou jeunes, venant réciter des vers de Machado sur sa tombe. L’émission dérivait ensuite sur l’exil des républicains espagnols dans les Pyrénées Orientales, témoignages à l’appui...
Cette émission a suscité chez moi un grand intérêt pour la Guerre d’Espagne, peut-être parce que «Pour qui sonne le glas» reste dans mes souvenirs comme un des livres les plus forts que j’aie lu.
Dans mes loisirs, mes amis me décrivent comme «méthodique», «organisé»; le mot «monomaniaque» est parfois prononcé... C’est vrai que j’aime bien me plonger dans les choses, et donc à ma visite suivante à la Fnac, après avoir pris deux ou trois livres d’histoire sur l’Espagne et sa guerre civile, un CD «Chansons de la guerre d’Espagne»
j’allais devant le pas si maigre rayon «littérature hispanique» pour y prendre «un roman espagnol». En fait je trouvais exactement ce qu’il me fallait, un roman sur le thème de la guerre civile, fantastique photo de Robert Capa en couverture : Les soldats de Salamine, de Javier Cercas :
La citation en exergue du livre est d’Hésiode : «Les dieux ont caché ce qui fait vivre les hommes»; tiens revoilà des dieux qui cachent ou se cachent...
Tout le roman tourne autour d’une anecdote, en fait (partiellement) véridique : dans les derniers jours de la guerre d’Espagne, un éminent phalangiste, l’écrivain Rafael Sànchez Mazas est prisonnier des républicains dans le réduit catalan. Il est à un moment amené pour être fusillé en compagnie de 49 autres nationalistes, s’enfuit au moment des premiers coups de feu, échappe miraculeusement aux balles qui sifflent autour de lui en s’enfonçant dans les bois alentours. Quelques instants plus tard, terré dans un fossé, il est découvert par l’un des républicains partis le rechercher;
«c’est alors que quelqu’un a crié : «Il est par là ?» (...) le milicien est resté à le regarder quelques secondes et ensuite, sans le quitter des yeux, a crié «Par ici, il n’y a personne», puis a fait demi-tour et est parti.»
J’ai eu personnellement un peu de mal à rentrer dans le roman, en partie à cause du style narratif de l’auteur qui écrit comme s’il voulait n’oublier aucun détail (en fait ce mail se veut autant que possible un pastiche de ce style...) mais il m’a de plus en plus passionné au fur et à mesure de sa progression et j’en suis sorti assez enthousiasmé. Roman sur l’absurde, la destinée, le, euh, hasard, et beaucoup d’autres choses encore, mais aussi et surtout roman de l’Espagne réconciliée soixante après ? C’est du moins ainsi que je l’ai compris «Oui le pardon peut exister. Et ceci vaut pour tous les conflits, même les plus fratricides.»
En fait j’ai appris par la suite que ce roman avait été couvert de prix littéraires en Espagne, et y avait donné lieu à moult discussions voire polémiques (*)
Les cols ??? me diront ceux qui ont lu jusqu’ici. Non, non, je ne me suis pas trompé de liste de diffusion...
A l’occasion de ces dernières vacances pascales, l’hésitation entre la Ligurie et la Catalogne comme destination fut de relativement courte durée.
Après un petit séjour à Collioure (un écolier avait placé sur la tombe de Machado cet extraordinaire poème que j’avais moi-même mis en exergue de mon Santiago '96), et profitant de la liberté que laisse le camping-car, je choisis comme point de chute en Espagne de me poser à l’extrême limite sud de la seule carte détaillée que j’avais sur la région, la carte au 1/50000° n°2 de l’Institut Cartografic de Catalunya «Alt Emporda», ceci de manière à être certain de trouver des cols (nous y voilà), effectivement nombreux sur ces cartes de l’ICC.
Banyoles faisant la bordure de la carte, c’est donc à Banyoles que nous terminons nos vacances.
En ce 14 avril, ayant la chance de bénéficier du brouillon du Catalogue des Cols de Catalogne d’Alain Gillodes (**), je prépare mon itinéraire du lendemain.
A l’est de Banyoles, la route passe un premier petit col (Collada de l' Arn), puis un second (Collet de la Casica) ; au nord encore un petit col, Santa Maria del Collell, celui-là on va le négliger pour s’économiser et aller passer à l’est le Collet de Colitzà, basculer vers Santa Pau, puis de là essayer de gratter un maximum de la demi-douzaine de cols entourant Santa Pau.
Mais, Santa Maria del Collell ????
Le lendemain, la Collada de l’Arn est franchie comme échauffement et j’arrive à l’embranchement menant à Santa Maria del Collell qui n’est donc pas au programme.
Mais, Santa Maria del Collell ????
Le « Collell », ce n’est pas le nom de l’endroit où Rafael Sànchez Mazas a été fusillé ?? Je n’arrive pas à me souvenir, je n’ai pourtant fini le livre que quelques jours auparavant…
Dans le doute, je change mes plans et bifurque vers Santa Maria del Collell.
Le col est vite atteint, au sommet, une croix ; sur chaque face de son socle cubique, une inscription :
- construida 1718
- destruida 1936
- reconstruida 1942
Effectivement le message est clair…
Le sanctuaire de Santa Maria del Collel est juste en dessous, 200m en contrebas. Il s’agit d’un grand ensemble architectural sans grande particularité (en rénovation d’ailleurs), l’église est massive et sans charme, sous un arbre une plaque… « En las instalaciones del seminario – colegio, hubo presos destacados personajes que no compartian ideas republicanas. Entre ellos se encontraba Rafael Sànchez Mazas, un conocido falangista que, cuando iba a ser fusilado junto con otras 49 otras personas, consiguio huir entre los bosques de encinas que rodeaban el Collell. »
Ainsi donc mon lieu de villégiature, choisi au hasard, est à 10 km du lieu central du roman « les soldats de Salamine » ;
Ainsi donc me voici en ce lieu central, alors que j’aurais pu et dû l’éviter;
Ainsi donc c’est un col…
J’aime bien quand les boucles se ferment.
Il n’y a pas de hasard ?
Quelques photos du Collell :
(*) Le libraire de Banyoles : «No le he leido.» Moi : «Y porque ?» le libraire : «conozco el autor, es un imbecil.» Fin de la discussion, mon espagnol me permettant de commander une cerveza por favor mais guère plus.
(**) devenu depuis Catalogue des Cols d’Espagne, en vente au Club des Cent Cols
Les articles du Monde Diplomatique sur « les soldats de Salamine » sont pas mal, ici et là.
Circuit fait ce jour-là.
Texte publié sur la liste de diffusion du Club des Cent Cols le 12/05/2004
Le hasard fait bien les choses... dit prosaïquement le proverbe.
«Ce que nous appelons hasard, c’est peut-être la logique de Dieu» énonce plus mystiquement Georges Bernanos. Et Théophile Gauthier dans le même style : «Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer».
Il y a quelques semaines, à la suite des attentats de Madrid (mars 2004), Daniel Mermet a diffusé dans son émission «modeste et géniale» «Là-bas si j’y suis» un reportage sur la tombe d’Antonio Machado (réécoutable ici). J’y ai découvert non seulement que le poète espagnol était mort en exil à la fin de la Guerre d’Espagne, enterré à Collioure, mais encore que sa tombe était munie d’une boîte aux lettres, afin de recueillir les nombreux courriers qui étaient déposés sur la sépulture (voir ici ou là).
De manière très émouvante, le reportage faisait entendre des espagnols, vieux ou jeunes, venant réciter des vers de Machado sur sa tombe. L’émission dérivait ensuite sur l’exil des républicains espagnols dans les Pyrénées Orientales, témoignages à l’appui...
Cette émission a suscité chez moi un grand intérêt pour la Guerre d’Espagne, peut-être parce que «Pour qui sonne le glas» reste dans mes souvenirs comme un des livres les plus forts que j’aie lu.
Dans mes loisirs, mes amis me décrivent comme «méthodique», «organisé»; le mot «monomaniaque» est parfois prononcé... C’est vrai que j’aime bien me plonger dans les choses, et donc à ma visite suivante à la Fnac, après avoir pris deux ou trois livres d’histoire sur l’Espagne et sa guerre civile, un CD «Chansons de la guerre d’Espagne»
j’allais devant le pas si maigre rayon «littérature hispanique» pour y prendre «un roman espagnol». En fait je trouvais exactement ce qu’il me fallait, un roman sur le thème de la guerre civile, fantastique photo de Robert Capa en couverture : Les soldats de Salamine, de Javier Cercas :
La citation en exergue du livre est d’Hésiode : «Les dieux ont caché ce qui fait vivre les hommes»; tiens revoilà des dieux qui cachent ou se cachent...
Tout le roman tourne autour d’une anecdote, en fait (partiellement) véridique : dans les derniers jours de la guerre d’Espagne, un éminent phalangiste, l’écrivain Rafael Sànchez Mazas est prisonnier des républicains dans le réduit catalan. Il est à un moment amené pour être fusillé en compagnie de 49 autres nationalistes, s’enfuit au moment des premiers coups de feu, échappe miraculeusement aux balles qui sifflent autour de lui en s’enfonçant dans les bois alentours. Quelques instants plus tard, terré dans un fossé, il est découvert par l’un des républicains partis le rechercher;
«c’est alors que quelqu’un a crié : «Il est par là ?» (...) le milicien est resté à le regarder quelques secondes et ensuite, sans le quitter des yeux, a crié «Par ici, il n’y a personne», puis a fait demi-tour et est parti.»
J’ai eu personnellement un peu de mal à rentrer dans le roman, en partie à cause du style narratif de l’auteur qui écrit comme s’il voulait n’oublier aucun détail (en fait ce mail se veut autant que possible un pastiche de ce style...) mais il m’a de plus en plus passionné au fur et à mesure de sa progression et j’en suis sorti assez enthousiasmé. Roman sur l’absurde, la destinée, le, euh, hasard, et beaucoup d’autres choses encore, mais aussi et surtout roman de l’Espagne réconciliée soixante après ? C’est du moins ainsi que je l’ai compris «Oui le pardon peut exister. Et ceci vaut pour tous les conflits, même les plus fratricides.»
En fait j’ai appris par la suite que ce roman avait été couvert de prix littéraires en Espagne, et y avait donné lieu à moult discussions voire polémiques (*)
Les cols ??? me diront ceux qui ont lu jusqu’ici. Non, non, je ne me suis pas trompé de liste de diffusion...
A l’occasion de ces dernières vacances pascales, l’hésitation entre la Ligurie et la Catalogne comme destination fut de relativement courte durée.
Après un petit séjour à Collioure (un écolier avait placé sur la tombe de Machado cet extraordinaire poème que j’avais moi-même mis en exergue de mon Santiago '96), et profitant de la liberté que laisse le camping-car, je choisis comme point de chute en Espagne de me poser à l’extrême limite sud de la seule carte détaillée que j’avais sur la région, la carte au 1/50000° n°2 de l’Institut Cartografic de Catalunya «Alt Emporda», ceci de manière à être certain de trouver des cols (nous y voilà), effectivement nombreux sur ces cartes de l’ICC.
Banyoles faisant la bordure de la carte, c’est donc à Banyoles que nous terminons nos vacances.
En ce 14 avril, ayant la chance de bénéficier du brouillon du Catalogue des Cols de Catalogne d’Alain Gillodes (**), je prépare mon itinéraire du lendemain.
A l’est de Banyoles, la route passe un premier petit col (Collada de l' Arn), puis un second (Collet de la Casica) ; au nord encore un petit col, Santa Maria del Collell, celui-là on va le négliger pour s’économiser et aller passer à l’est le Collet de Colitzà, basculer vers Santa Pau, puis de là essayer de gratter un maximum de la demi-douzaine de cols entourant Santa Pau.
Mais, Santa Maria del Collell ????
Le lendemain, la Collada de l’Arn est franchie comme échauffement et j’arrive à l’embranchement menant à Santa Maria del Collell qui n’est donc pas au programme.
Mais, Santa Maria del Collell ????
Le « Collell », ce n’est pas le nom de l’endroit où Rafael Sànchez Mazas a été fusillé ?? Je n’arrive pas à me souvenir, je n’ai pourtant fini le livre que quelques jours auparavant…
Dans le doute, je change mes plans et bifurque vers Santa Maria del Collell.
Le col est vite atteint, au sommet, une croix ; sur chaque face de son socle cubique, une inscription :
- construida 1718
- destruida 1936
- reconstruida 1942
Effectivement le message est clair…
Le sanctuaire de Santa Maria del Collel est juste en dessous, 200m en contrebas. Il s’agit d’un grand ensemble architectural sans grande particularité (en rénovation d’ailleurs), l’église est massive et sans charme, sous un arbre une plaque… « En las instalaciones del seminario – colegio, hubo presos destacados personajes que no compartian ideas republicanas. Entre ellos se encontraba Rafael Sànchez Mazas, un conocido falangista que, cuando iba a ser fusilado junto con otras 49 otras personas, consiguio huir entre los bosques de encinas que rodeaban el Collell. »
Ainsi donc mon lieu de villégiature, choisi au hasard, est à 10 km du lieu central du roman « les soldats de Salamine » ;
Ainsi donc me voici en ce lieu central, alors que j’aurais pu et dû l’éviter;
Ainsi donc c’est un col…
J’aime bien quand les boucles se ferment.
Il n’y a pas de hasard ?
Quelques photos du Collell :
Santa Maria del Collell
Santa Maria del Collell
Santa Maria del Collell vue du Collet de Colitza
(*) Le libraire de Banyoles : «No le he leido.» Moi : «Y porque ?» le libraire : «conozco el autor, es un imbecil.» Fin de la discussion, mon espagnol me permettant de commander une cerveza por favor mais guère plus.
(**) devenu depuis Catalogue des Cols d’Espagne, en vente au Club des Cent Cols
Les articles du Monde Diplomatique sur « les soldats de Salamine » sont pas mal, ici et là.
Circuit fait ce jour-là.
Texte publié sur la liste de diffusion du Club des Cent Cols le 12/05/2004
Republié dans "Transibérica" car notre J04 fait le 05/05/2014 se déroule entre Banyoles et Olot, et la Línea passe à 3 km d'el Collell.
mercredi 28 janvier 2015
Diagonales mondiales
Une Transibérica Cap de Creus – Cabo da Roca (1153 km à vol d’oiseau) ? Broutille.
Une Diagonale de France ? Dérisoire, Strasbourg – Hendaye 937 km à vol d’oiseau, pffff ! [1]
Un Paris – Brest – Paris ? Du pipi de chat ! [1]
Une Grande Diagonale d’Europe (2 EuroDiagonales + 1 Diagonale de France) ? Bof… Budapest – Lisbonne 2480 km à vol d’oiseau)
Voici du sérieux, les Diagonales Mondiales : ou plutôt un petit délire sur « la plus grande distance en droite ligne [2] sans traverser d’océan ou d’étendue d’eau majeure [3] »
En regardant le globe, l’Europe et l’Asie, l’axe Portugal – Chine semble le plus judicieux.
Le site « Great Circle Mapper » qui calcule des trajets d’aéroport à aéroport, donne un arc Lisbonne – Hong Kong de 11022 km :
Sur Google Earth, je trace un Cabo de São Vicente (Portugal) – un point au sud de Taizhou (Chine) qui m’est donné pour 11133 km, et décrit une intéressante Transibérica Cabo de São Vicente - Iraty :
L’itinéraire répond à peu près au cahier des charges car en dehors des fleuves il ne traverse que le Lac Hyargas ou Hyargas Nuur, (en Mongolie, bien connu de tout le monde) sur une quinzaine de km. (Bon et aussi le Lac Teletskoïe – Sibérie – sur une demi-douzaine de km). Il serait facile d’éviter le Lac Hyargas (mais pas le Lac Teletskoïe) en déplaçant le point en chine de quelques km, mais je vais le conserver.
En effet, il y a mieux, ou pire, et c’est en fait la publication qui a inspiré ces élucubrations, la plus grande distance en droite ligne sans traverser d’océan ou d’ « étendue d’eau majeure » serait une ligne Libéria – Chine de 13598,31 km (admirons la précision). L’arrivée (ou le départ) en Chine est le point au sud de Taizhou que j’ai pris pour mon arc Portugal – Chine.
La publication originale est ici :
https://sites.google.com/site/guybruneau/fun-stuff/longest-distance-on-land
et a été reprise il y a peu dans le sub Reddit MapPorn
Les commentaires valent leur pesant de cacahuètes, en particulier ceux qui constatent la dangerosité générale des zones traversées :
« You start in the heart of Ebola territory, cross the Sahara, go through Gaza, cross the Saudi desert, then into the IS stronghold in Iraq, then through the Taliban controlled regions of Afghanistan, and across the highest mountains in the world in Tibet.
You would be crying for joy once you reach Eastern China, of all places. This line must be cursed. »
La notion d’ « étendue d’eau majeure » de l’auteur est discutable puisqu’il traverse la mer Morte et le Lac-Réservoir du Thartar (plus de 20 kms de large) (sans parler du Nil).
Bon courage à celui qui se lance là-dedans. On définira les délais maximum plus tard.
Les fichiers Google Earth sont ici
[1] Bien entendu ceci est ironique, j’ai le plus grand respect pour ceux qui accomplissent ces performances physiques dont je suis bien incapable
[2] en suivant un « grand cercle », cf. Wikipédia
[3] la notion d’ « étendue d’eau majeure » restant à préciser
Une Diagonale de France ? Dérisoire, Strasbourg – Hendaye 937 km à vol d’oiseau, pffff ! [1]
Un Paris – Brest – Paris ? Du pipi de chat ! [1]
Une Grande Diagonale d’Europe (2 EuroDiagonales + 1 Diagonale de France) ? Bof… Budapest – Lisbonne 2480 km à vol d’oiseau)
Voici du sérieux, les Diagonales Mondiales : ou plutôt un petit délire sur « la plus grande distance en droite ligne [2] sans traverser d’océan ou d’étendue d’eau majeure [3] »
En regardant le globe, l’Europe et l’Asie, l’axe Portugal – Chine semble le plus judicieux.
Le site « Great Circle Mapper » qui calcule des trajets d’aéroport à aéroport, donne un arc Lisbonne – Hong Kong de 11022 km :
Sur Google Earth, je trace un Cabo de São Vicente (Portugal) – un point au sud de Taizhou (Chine) qui m’est donné pour 11133 km, et décrit une intéressante Transibérica Cabo de São Vicente - Iraty :
L’itinéraire répond à peu près au cahier des charges car en dehors des fleuves il ne traverse que le Lac Hyargas ou Hyargas Nuur, (en Mongolie, bien connu de tout le monde) sur une quinzaine de km. (Bon et aussi le Lac Teletskoïe – Sibérie – sur une demi-douzaine de km). Il serait facile d’éviter le Lac Hyargas (mais pas le Lac Teletskoïe) en déplaçant le point en chine de quelques km, mais je vais le conserver.
En effet, il y a mieux, ou pire, et c’est en fait la publication qui a inspiré ces élucubrations, la plus grande distance en droite ligne sans traverser d’océan ou d’ « étendue d’eau majeure » serait une ligne Libéria – Chine de 13598,31 km (admirons la précision). L’arrivée (ou le départ) en Chine est le point au sud de Taizhou que j’ai pris pour mon arc Portugal – Chine.
La publication originale est ici :
https://sites.google.com/site/guybruneau/fun-stuff/longest-distance-on-land
et a été reprise il y a peu dans le sub Reddit MapPorn
Les commentaires valent leur pesant de cacahuètes, en particulier ceux qui constatent la dangerosité générale des zones traversées :
« You start in the heart of Ebola territory, cross the Sahara, go through Gaza, cross the Saudi desert, then into the IS stronghold in Iraq, then through the Taliban controlled regions of Afghanistan, and across the highest mountains in the world in Tibet.
You would be crying for joy once you reach Eastern China, of all places. This line must be cursed. »
La notion d’ « étendue d’eau majeure » de l’auteur est discutable puisqu’il traverse la mer Morte et le Lac-Réservoir du Thartar (plus de 20 kms de large) (sans parler du Nil).
Bon courage à celui qui se lance là-dedans. On définira les délais maximum plus tard.
Les fichiers Google Earth sont ici
[1] Bien entendu ceci est ironique, j’ai le plus grand respect pour ceux qui accomplissent ces performances physiques dont je suis bien incapable
[2] en suivant un « grand cercle », cf. Wikipédia
[3] la notion d’ « étendue d’eau majeure » restant à préciser
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