Il existe d’autres routes VTT appelées « Transibérica », mais la plupart ne sont pas dans l’axe de « la Línea », la ligne droite reliant le Cap de Creus au Cabo da Roca.
Il existe d’autres routes VTT dans l’axe de « la Línea » mais la plupart ne font pas l’intégralité de la traversée de la péninsule ibérique.
Autres Transibéricas dans l'axe de la Línea
En fait il n’existe (à ma connaissance) qu’une « Transibérica » intégrale dans l’axe Cap de Creus – Cabo da Roca, il s’agit de la Transibérica de Josep Maria Riera Castells alias « Riera ».
Riera a fait en 2006 une traversée Lisboa – Barcelona de 1550 km, en 16 étapes :
Lisboa – Santarem (102.5Km)
Santarem – Gaviao (105Km)
Gaviao – Ladoeiro (110Km)
Ladoeiro – Moraleja (110.5Km)
Moraleja – Pinofranqueado (72Km)
Pinofranqueado – Sotoserrano (67Km)
Sotoserrano – Navarredonda (107.6Km)
Navarredonda – Ávila (77.3Km)
Ávila – Colmenar Viejo (120.1Km)
Colmenar Viejo – Cogolludo (105.8Km)
Cogolludo – Maranchón (112.3Km)
Maranchón – La Almunia de Doña Godina (120.5Km)
La Almunia de Doña Godina – Quinto (100.7Km)
Quinto – Fraga (95.2Km)
Fraga – La Panadella (103.8Km)
La Panadella – Barcelona (101Km)
Cols sur le tracé : 21
Cols à proximité : une grosse vingtaine
La Transibérica de Riera sur Wikiloc
Le Blog de Riera
lundi 30 mai 2016
dimanche 22 mai 2016
Transibérica : une vision globale
http://www.visugpx.com/recherche.php5?search=b.b.biker@wanadoo.fr&afft=1 |
Une vision globale du projet des Biki's boys est
Pour voir ces traces et fichiers :
Se rendre sur www.visugpx.com
Rechercher le mot clé "Transibérica" en cochant la case "Afficher les itinéraires"
2014 : Transcatalunya (9 jours)
2015 : fin Transcatalunya (2 jours), Transaragon (5 jours), début Transcastilla (2 jours) (turquoise)
2016 : fin Transcastilla (Transsistemacentral), Transextremadura (rouge)
2017 : Transportugal (lilas)
mardi 26 avril 2016
J08 Le jour ordinaire
Le jour ordinaire.
Il y a des jours comme ça où il ne se passe rien de
notable : pas de mur qui traverse la route, pas d’ennuis mécaniques, pas
d’égarement hors de l’itinéraire, pas d’évènement particulier, nous nous
contentons de rouler sur des chemins agréables, sous un temps magnifique,
d’apprécier les paysages de la Catalogne, et d’enfiler les cols comme des
perles. Bref un jour ordinaire sur la Transibérica VTT.
Le principe de l’étape : comme expliqué à l’occasion du
J07, nous avons infléchi notre itinéraire vers le sud par rapport à la Línea
pour éviter une très large zone sans cols (la zone maudite Lleida – Balaguer –
Tárrega ne comporte aucun col), triangle
(ou quadrilatère) des Bermudes que nous nous apprêtons donc à contourner.
Parcours effectué le : 09/05/2014
Départ de : Súria (275 m)
Arrivée à : Cervera (575 m)
Longueur : 67 km
% revêtu : 35%
Dénivelé :
<900 m
Progression vers l’ouest : 40.0 km (reste 899.3 km)
Progression vers le sud : 17.0 km (reste 323.7 km)
Difficultés, remarques : 6 km de chemin à 7% au sortir
de Súria ; aucune difficulté par la suite
Cols sur le parcours : 2
Cols en aller-retour : 7 (très courts AR)
Hébergement : pas de camping à Cervera ; plusieurs hostales
Si la Ultreïa est axée plein ouest (en fait au niveau de Súria
son axe est nord-ouest), notre Transibérica est elle sur l’axe sud-ouest. Il
reste d’après mes calculs 930 km à parcourir vers l’ouest et 340 vers le sud
pour atteindre « en línea recta » le Cabo da Roca, nous n’avons pas le
temps de baguenauder vers Santiago de Compostela et nous attaquons tout de
suite (enfin, après un petit café pris en ville) la seule difficulté de la journée,
la sortie de Súria par un chemin présentant quelques coups de c*l,
Direction le Pas de la Sala 583.7 m, Pas pas (encore ?)
au Catalogue.
Le premier col « officiel » est le Coll de
Coanaer, très court aller-retour, puis le Collet des Sociats nous éloigne un
peu de notre axe, la crête de la Serra del Castelltallat, parfaitement dans
l’axe de notre Transibérica, et qui offre une superbe vue sur la montagne
magique de Montserrat à l’horizon.
Le retour du Collet des Sociats vers cette crête nous trouble
un peu, en effet le passage par Cal Roig nous donne une forte impression de
propriété privée, malgré un balisage retrouvé « à la sortie » ;
appropriation du chemin par les locaux, erreur de notre part, ou simple
impression erronée ?
Notre progression sur la crête nous fait passer à proximité
de l’Observatoire astronomique de Castelltallat avant d’atteindre le Collet de
Picancel.
La descente...
... et la remontée.
Arrivés au Coll de Trilla nous quittons l’axe Nord-Est /
Sud-Ouest de la crête pour piquer plein sud par le GR7 trouvé au col, trace gpx ici.
Le GR7 est quitté très rapidement après une paire de kilomètres
au niveau du Coll de Castell (le Castell étant celui de Boixadors), et nous
descendons vers Calaf.
Castell de Boixadors
Avant d’arriver dans ce bourg notre attention est
attirée par La Fortesa, petit hameau à l’architecture particulière dont le nom et les murs épais évoquent
une maison fortifiée, et où se trouve une fontaine bienvenue par les
fortes chaleurs de la mi-journée.
Les grands fauves se mettent à l'ombre...
De quoi tenir un siège
Un vestige familier en France, moins en Espagne... Etait-ce une 2CV blindée pour la maison fortifiée ?
Casse-croute et sieste sont programmés à Calaf, puis l’objectif
de l’après-midi est de rejoindre le Coll de Portell en évitant l’accès direct
par la nationale et même le goudron. Nous trouvons comme toujours de larges
chemins dans ce paysage qui a bien changé depuis le début de notre traversée
(et particulièrement la région d’Olot), moins vallonné, bien moins sylvestre,
les champs sont nombreux.
Le Santuari de San Ramon est l’occasion de quelques "selfies" :
Cervera terme de cette étape « ordinaire »,
pour bien sur quelques cervezas. (« OSS 117 Cervezas à Cervera »).
mardi 1 mars 2016
Curriculum vttae (de votre serviteur)
Biki (Bernard Pommel)
DDN : 1956
[mise à jour 02/2024]
[mise à jour 02/2024]
Ecrit :
Auteur des Guides Didier Richard :
Guide VTT de l’Ardèche Méridionale
Tome 1 Aubenas et sa région (1992)
Tome 2 Vallon Pont d’Arc et sa région (1993)
Crée :
. Créateur de la Valsloppet VTT en 1992 (21ème édition en
2024)
. Traceur de 3 randonnées permanentes (routières) du Club des
Cent Cols :
- La Divisoria : Cent cols sur la Ligne de Partage des Eaux
Atlantique Méditerranée (LPE) en Espagne
- La Ultreïa : Cent cols de Barcelona à
Santiago-de-Compostela
. Créateur du Challenge du Septentrion du Club des Cent Cols (2019)
. Challenge Transibérica MTB (2014) Annulé
Est
responsable :
Président de Cyclotourisme Aubenas-Vals, 1997 - 2004
Membre du Conseil d’Administration du Club des Cent Cols,
2000 - 2012
Membre des groupes de recensement des cols pour :
l’Espagne, la Slovénie, les Iles Britanniques
Roule :
Membre actif du Club des Cent Cols (plus de 5500 cols
différents franchis fin 2023)
(se rajoute une douzaine ce cols franchis aux USA, au Maroc,
et à la Réunion)
Voyage :
Grandes randonnées VTT réalisées
1996 : Le chemin de Saint Jacques ; Le Puy en
Velay – St Jacques de Compostelle. 1630 km, 22 jours.
Plus ou moins cet itinéraire, à partir du Puy en Velay
Des souvenirs de ce voyage sont disséminés dans le blog "Santiago replica".
1998 : La Loire ; Mont Gerbier de Joncs – Le
Croisic. 1160 km, 16 jours.
2000 : la
Traversée VTT des Pyrénées françaises (Transpyr I) ; Argelès –
Hendaye. 1110 km, 16 jours.
L’itinéraire global se trouve sur le blog "Transpyrs", en attendant le
descriptif des étapes.
2002 : Aubenas – Sierre. 720 km, 10 jours.
Cet itinéraire se trouve sur cette page.
2005 : le Raid Pyrénéen VTT (Transpyr II) ;
Hendaye – Argelès. 920 km, 14 jours.
L’itinéraire global se trouve sur le blog "Transpyrs", en attendant le
descriptif des étapes.
2008 : Le chemin de Saint Jacques ; Saint Jean
Pied de Port – St Jacques de Compostelle. 780 km, 12 jours.
Replica de la partie espagnole de notre voyage effectué en
1996.
Des souvenirs de ce voyage sont disséminés dans le blog "Santiago replica".
2012 : la Transpyr à Biki (Transpyr III) ; première
partie Hendaye – Saint Girons. 440 km, 8 jours.
L’itinéraire global se trouve sur le blog "Transpyrs",
en attendant le descriptif des étapes.
2014 : la Transibérica, première partie ; Cap de Creus – Las Borges Blanques
2015 : la Transibérica, deuxième partie ; Las Borges Blanques – Santamera
2016 : la Transibérica, troisième partie ; Santamera - Riaza (fracture de la cheville au bout de 3 jours)
2017 : la Transibérica, "rattrapages"
2017 : la Via Aubenas Bike : Aubenas - Sète
2018 : la Transibérica, quatrième partie ; Riomalo de Abajo - Cabo da Roca
2019 : la Via Aubenas Bike : Sète - Barcelona
2019 : la Transibérica, cinquième partie; Lozoya - Riomalo de Abajo
2022 : Le chemin de Saint Jacques ; Pamplona - St Jacques de Compostelle. 730 km, 6,5 jours.
Grandes randonnées routières réalisées
2001 : Le chemin de Saint Jacques ; Saint Jean Pied de Port – St Jacques de Compostelle. 780 km, 7 jours.
2013 : La Ultreïa 1ère partie ; Montserrat - Tolosa. 730 km, 9 jours.
2014 : Le chemin de Saint Jacques ; Santo Domingo de la Calzada - St Jacques de Compostelle. 550 km, 6 jours.
2019 : La Ultreïa 2ème partie ; Puente Viesgo - St Jacques de Compostelle. 750 km, 8 jours.
2001 : Le chemin de Saint Jacques ; Saint Jean Pied de Port – St Jacques de Compostelle. 780 km, 7 jours.
2013 : La Ultreïa 1ère partie ; Montserrat - Tolosa. 730 km, 9 jours.
2014 : Le chemin de Saint Jacques ; Santo Domingo de la Calzada - St Jacques de Compostelle. 550 km, 6 jours.
2019 : La Ultreïa 2ème partie ; Puente Viesgo - St Jacques de Compostelle. 750 km, 8 jours.
2021 : La Loire à vélo ; Orléans - Gerbier de Joncs - Domicile. 800 km, 11 jours
2022 : Le chemin de Saint Jacques ; Pamplona - St Jacques de Compostelle. 730 km, 6,5 jours.
2022 : La Loire à vélo ; Gerbier de Joncs - St Brévin-les-Pins. 1170 km, 14 jours.
2023 : La Via Rhôna ; Genève - Lyon. 334 km, 6 jours.
Cour(ai)t :
10 marathons courus, dont 8 entre 2006 et 2014
Projette :
Transpyr à Biki, 2ème partie (en sommeil depuis 2013)
Randonnées permanentes « Ligne de Partage des eaux » :
publication Spartiacque (Italie, route et VTT), Wassercheide (Allemagne – Autriche
– Suisse – France) (en sommeil depuis... longtemps !)
Randonnée permanente VTT "La Ligne Bleue" (Transvosges); en sommeil depuis... longtemps !)
Tour VTT du Massif Central "Coeur de France"
Rêve (rêvait) :
dimanche 14 février 2016
La Línea sur le « grand cercle »
La Línea est l'axe de la Transibérica, qui traverse la péninsule ibérique dans sa plus grande diagonale :
- En partant du Cap de Creus, près de Cadaqués, point le plus oriental de l’Espagne,
- Et en arrivant au Cabo da Roca, au-dessus de Lisbonne, point le plus occidental non seulement de la péninsule ibérique mais même de l’Europe continentale.
Cette ligne imaginaire tracée à la surface du globe terrestre est donc le plus court trajet entre ces deux points caractéristiques, et c’est donc un arc de « grand cercle » (« cercle tracé à la surface de la terre qui a le même diamètre qu'elle ») ; on parle de « vol d’oiseau », le nom savant est « route orthodromique » ; se reporter à Wikipédia pour apprécier les subtilités entre orthodromie et loxodromie.
Problème, comme dit dans la page Wikipédia précédemment citée, « sur un planisphère, ce trajet apparaît le plus souvent courbe selon la projection cartographique employée tandis qu'un itinéraire droit sur la même carte plane serait en réalité plus long » ; dans le même ordre d’idée, un itinéraire rectiligne tracé sur un logiciel de cartographie peut ne pas être la route orthodromique et la plus courte distance à vol d’oiseau, mais simplement la ligne droite entre les deux points dans la projection cartographique utilisée (le plus souvent Spherical Mercator). Encore pire, un itinéraire tracé avec un outil respectant la sphéricité de la terre et utilisant donc l’orthodromie (Google Earth) peut être visualisé de manière non orthodromique après passage dans le logiciel de cartographie.
Démonstration :
Tracé de la route orthodromique entre les 2 caps sur Google Earth ;
On voit que cette route passe une vingtaine de kilomètres au nord du centre de Madrid, coupant la partie nord de la retenue du barrage du Pardo ;
Après transformation en .gpx par GPS Visualizer et passage sur Compe Land on se rend compte que cette ligne passe par le centre de Madrid ; c’est peut-être très marquant symboliquement, mais géographiquement faux.
Pour contourner la projection cartographique et pouvoir visualiser correctement le trajet à vol d’oiseau sur Compe Land j’ai tracé manuellement un .gpx respectant une soixantaine de points de passage de la route orthodromique, une succession de cordes donc. Voici cette route orthodromique, en vert, comparée au tracé généré par Compe Land en bleu :
Ce .gpx est téléchargeable sur Visugpx ici.
Quelle est la longueur de ce trajet à vol d’oiseau entre les 2 caps ?
En se servant des coordonnées des pages Wikipédia du Cap de Creus (42.319167, 3.321944) et du Cabo da Roca (38.78043, -9.500327) et en utilisant sur la page « calculators » de GPS Visualizer l’utilitaire « Calculate the great circle distance between two points », on trouve la valeur de 1153.59 km, le cap de 254.298°, et l’on peut même générer une carte de cet arc de grand cercle, ou un profil... Yapluka.
Attention tous les cercles ne sont pas grands ni vertueux !
- En partant du Cap de Creus, près de Cadaqués, point le plus oriental de l’Espagne,
- Et en arrivant au Cabo da Roca, au-dessus de Lisbonne, point le plus occidental non seulement de la péninsule ibérique mais même de l’Europe continentale.
Cette ligne imaginaire tracée à la surface du globe terrestre est donc le plus court trajet entre ces deux points caractéristiques, et c’est donc un arc de « grand cercle » (« cercle tracé à la surface de la terre qui a le même diamètre qu'elle ») ; on parle de « vol d’oiseau », le nom savant est « route orthodromique » ; se reporter à Wikipédia pour apprécier les subtilités entre orthodromie et loxodromie.
Problème, comme dit dans la page Wikipédia précédemment citée, « sur un planisphère, ce trajet apparaît le plus souvent courbe selon la projection cartographique employée tandis qu'un itinéraire droit sur la même carte plane serait en réalité plus long » ; dans le même ordre d’idée, un itinéraire rectiligne tracé sur un logiciel de cartographie peut ne pas être la route orthodromique et la plus courte distance à vol d’oiseau, mais simplement la ligne droite entre les deux points dans la projection cartographique utilisée (le plus souvent Spherical Mercator). Encore pire, un itinéraire tracé avec un outil respectant la sphéricité de la terre et utilisant donc l’orthodromie (Google Earth) peut être visualisé de manière non orthodromique après passage dans le logiciel de cartographie.
Démonstration :
Tracé de la route orthodromique entre les 2 caps sur Google Earth ;
On voit que cette route passe une vingtaine de kilomètres au nord du centre de Madrid, coupant la partie nord de la retenue du barrage du Pardo ;
Après transformation en .gpx par GPS Visualizer et passage sur Compe Land on se rend compte que cette ligne passe par le centre de Madrid ; c’est peut-être très marquant symboliquement, mais géographiquement faux.
Pour contourner la projection cartographique et pouvoir visualiser correctement le trajet à vol d’oiseau sur Compe Land j’ai tracé manuellement un .gpx respectant une soixantaine de points de passage de la route orthodromique, une succession de cordes donc. Voici cette route orthodromique, en vert, comparée au tracé généré par Compe Land en bleu :
Ce .gpx est téléchargeable sur Visugpx ici.
Quelle est la longueur de ce trajet à vol d’oiseau entre les 2 caps ?
En se servant des coordonnées des pages Wikipédia du Cap de Creus (42.319167, 3.321944) et du Cabo da Roca (38.78043, -9.500327) et en utilisant sur la page « calculators » de GPS Visualizer l’utilitaire « Calculate the great circle distance between two points », on trouve la valeur de 1153.59 km, le cap de 254.298°, et l’on peut même générer une carte de cet arc de grand cercle, ou un profil... Yapluka.
Attention tous les cercles ne sont pas grands ni vertueux !
jeudi 4 février 2016
mardi 2 février 2016
J07 Le jour du petit sentier merveilleux, des rutas, et de la Ultreïa
J07
Le jour du petit sentier merveilleux, des rutas, et de la Ultreïa.
Petit sentier d’autant plus merveilleux qu’il n’était pas prévu au programme. Il est bon parfois de partir à l’aventure… Le jour des rutas aussi car nous avons emprunté ou croisé nombre d’itinéraires balisés : Camins de transhumància, Ruta de les bruixes del Lluçanès, Ruta de les 20 ermites romaniques (GR176), la romanica en BTT, GR4, Ruta dels maquis (GR179)... Et (charité bien ordonnée) jour de la Ultreïa puisque notre étape est située à Súria où nous croisons le parcours de cette randonnée permanente du Club des Cent Cols chère à mon coeur.
Le principe de l’étape : notre J06 nous a amené à Olost, 7 km au sud de la Línea. Cette Línea va traverser une première zone dépourvue de col, puis une seconde longue de plus de 70km entre Guissona et Lleida. Nous décidons pour poursuivre notre cueillette de cols de contourner ces zones par le sud, et ce J07 est le reflet de ce choix; Súria faisant par ailleurs une bonne étape (bien qu’en fait dépourvu de camping).
Parcours effectué le : 08/05/2014
Départ de : Olost (550 m)
Arrivée à : Súria (275 m)
Longueur : 60 km
% revêtu : 30%
Dénivelé : >700 m (<1000 ?)
Progression vers l’ouest : 28,84 km (reste 939 km)
Progression vers le sud : 16,50 km (reste 340 km)
Difficultés, remarques : aucune difficulté dans cette étape. L’orientation dans la multitude de chemins se fera sans problème au GPS.
Cols sur le parcours : 9
Cols en aller-retour : 3 (courts AR)
Rappel : les cols sont ceux retenus par le Club des Cents Cols
Le jour du petit sentier merveilleux, des rutas, et de la Ultreïa.
Petit sentier d’autant plus merveilleux qu’il n’était pas prévu au programme. Il est bon parfois de partir à l’aventure… Le jour des rutas aussi car nous avons emprunté ou croisé nombre d’itinéraires balisés : Camins de transhumància, Ruta de les bruixes del Lluçanès, Ruta de les 20 ermites romaniques (GR176), la romanica en BTT, GR4, Ruta dels maquis (GR179)... Et (charité bien ordonnée) jour de la Ultreïa puisque notre étape est située à Súria où nous croisons le parcours de cette randonnée permanente du Club des Cent Cols chère à mon coeur.
Le principe de l’étape : notre J06 nous a amené à Olost, 7 km au sud de la Línea. Cette Línea va traverser une première zone dépourvue de col, puis une seconde longue de plus de 70km entre Guissona et Lleida. Nous décidons pour poursuivre notre cueillette de cols de contourner ces zones par le sud, et ce J07 est le reflet de ce choix; Súria faisant par ailleurs une bonne étape (bien qu’en fait dépourvu de camping).
Parcours effectué le : 08/05/2014
Départ de : Olost (550 m)
Arrivée à : Súria (275 m)
Longueur : 60 km
% revêtu : 30%
Dénivelé : >700 m (<1000 ?)
Progression vers l’ouest : 28,84 km (reste 939 km)
Progression vers le sud : 16,50 km (reste 340 km)
Difficultés, remarques : aucune difficulté dans cette étape. L’orientation dans la multitude de chemins se fera sans problème au GPS.
Cols sur le parcours : 9
Cols en aller-retour : 3 (courts AR)
Rappel : les cols sont ceux retenus par le Club des Cents Cols
Hébergement : Pas de camping à Súria, 1 hostal. Nous sommes allés au Camping Cal Paradís, à 12km de Súria.
L'étape et la trace gpx sur VTTrack :
L’histoire
Nous sommes sur les terres du Centre VTT du Lluçanès mais la journée débute par une première partie routière assez longue, jonction pour le Coll de l’Arç.
Notre ami Cabanes joue à domicile puisque nous passons els Plans de Cabanes, la teuleria de Cabanes, le pont de Cabanes, les Granges de Cabanes… etc.
Au Col de l’Arç, c’est cap sud-ouest par de larges chemins non revêtus, direction le Cami Central des Camins de Transhumancia.
Peu avant le col de la Cirera nous repérons un sentier éminemment sympathique qui longe le chemin ; au col même le sentier traverse le chemin en direction de San Feliu Sassera ; brève hésitation : l’ange du raisonnable nous conseille de rester sur l’itinéraire prévu qui ne posera aucun problème mais sera grandement goudronné plutôt que de partir à l'aventure sur ce sentier non cartographié; le démon du cingôle trâque nous tente en nous promettant émotions pimentées sur ce sentier qui va obligatoirement déboucher quelque part, il est balisé et rempli de traces de VTT !
Nous succombons au démon qui se révèle avoir raison ! Le sentier est démoniaquement ludique, balisé à la craie en permanence, et débouche bien sous San Feliu après avoir croisé un « cami de transhumans ». Quelques centaines de mètres économisées, quelques sensations gagnées.
A San Feliu Sasserra nous passons logiquement du démon aux sorcières, San Feliu est en effet connu pour sa Fête des Sorcières, son centre d’interprétation de la sorcellerie, et sa Route des Sorcières du Lluçanès (Ruta de les bruixes del Lluçanès) (des femmes du village furent accusées de sorcellerie aux 16 et 17èmes siècles – est-il réellement besoin d’ajouter « injustement » ?)
Le véhicule idéal pour la Route des Sorcières
L’occasion pour nous de la pause-café (ça au moins c’est pas sorcier).
En tout cas moins sorcier que passer le Coll de Bassa qui est perdu en plein champ…
Nous descendons ensuite à Sant Marçal, qu’il y a peut-être moyen d’éviter par un raccourci (non reconnu)
Puis remontons à la curieuse chapelle de Sant Miquel de Terradelles, quasi gobée par une maison.
Comme indiqué sur le panneau, Sant Miquel de Terradelles se trouve sur le GR4 mais aussi le GR176 ou Ruta de de les vint ermites romaniques.
Nous sommes aussi sur l’itinéraire de randonnées ponctuelles, la Romanica (marche) et la Romanica BTT qui doit avoir lieu le surlendemain de notre passage, sur un itinéraire très proche du GR176.
Sur le parcours de cette Romanica nous passons le coll de Comadoms en apnée - juvénile - (Désolé, celle-là est particulièrement mauvaise, c’est carrément le point noir du compte-rendu…) pour nous diriger vers le Coll de Badia qui se révèle encore plus perdu au milieu d’un champ que le Col de Bassa et encore plus difficilement accessible.
C’est ensuite près de 5 km de chemin extrêmement agréable, serpentant à niveau à flanc de colline : une fois la machine lancée, c’est enchaînement de virages sur virages, seulement entrecoupé par un court aller-retour au Collet del Mas, et qui débouche sur le goudron au Collet dels Plans.
Bref aller-retour au Collet de Vila-seca et nous descendons par la route nous restaurer à Balsareny. Pour les macadamophobes il doit y avoir moyen d’éviter la route par un chemin sur la droite de celle-ci (mais qui ne nous a pas sauté aux yeux sur le terrain).
L’après-midi c’est moi qui suis de corvée de camping-car jusqu’à Súria et les copains ramèneront de cette quinzaine de kilomètres des notes succintes (« ça passe partout sans problème »), 3 cols franchis, et des photos de la « Ruta dels maquis »
En s'éloignant de Balsareny
et de la belle crête de Montserrat à l’horizon plein sud.
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